Aixois lors de la saison 2011/2012, Cédric Coll évolue, depuis, à Colomiers. Une saison au club seulement, mais le 3/4 centre ou 10 (et même 15 ce soir) n’en garde pas moins un fort attachement au Provence Rugby, dont il reverra certains membres avec plaisir ce soir. Cédric Coll répond aux questions de Provencerugby.com.

Cedric, c’est ta quatrième saison depuis ton départ d’Aix-en-Provence. Gardes-tu toujours un œil sur l’évolution du club ?

Oui bien sûr. Le club a subi une grosse transformation avec un changement de structures, de direction. Le club est très ambitieux et nourri de grosses intentions dans cette ProD2, qui est de plus en plus dure. Mais je crois que le club s’est armé pour y exister et montre qu’il mérite sa place « là-dedans ».

Quel souvenir gardes-tu de ton année passée ici ?

Une très belle année où j’ai fais de belles rencontres, notamment avec le président de l’époque, Lucien Simon, avec qui j’avais de très bons rapports et pour qui j’ai beaucoup d’affection. Mais aussi des joueurs qui sont encore là, comme Eddy Labarthe où comme Romain Longépée, qui sont des hommes « supers ». Aix aura été pour moi une magnifique aventure humaine. J’ai voulu ensuite me rapprocher de ma famille et grandir dans un club qui avait montré un réel intérêt pour me recruter.

Vous sortez deux matchs nuls face à des « gros » (Bayonne et Perpignan, ndlr) mais aussi quatre matchs sans victoires. Où en est Colomiers aujourd’hui ?

On se situe à l’image de notre classement : dans le ventre mou de ce championnat. On essaie de trouver notre match référence. Nous avons fait de belles prestations à domicile malgré un faux-pas contre Béziers et des matchs un peu moins convaincants à l’extérieur, même si on reste sur une note plutôt positive, dans l’état d’esprit, à Perpignan. On essaie de se concentrer sur nous, sur ce qu’on doit faire, et montrer une bonne image du club, quelque soit le match. Et on fera les comptes à la fin.

« Ils ne finiront pas à cette place-là »

Provence Rugby s’apprête à jouer une rencontre sous une forte pression. Avantage ou inconvénient pour Colomiers ?

L’avantage revient toujours à l’équipe qui reçoit. Nous nous déplaçons à Aix avec beaucoup d’humilité pour montrer, encore une fois, une belle image du club. Nous avons des joueurs de qualité, un groupe solidaire, qui se connait bien, et nous allons essayer de démontrer nos valeurs. Provence Rugby a eu un recrutement très ambitieux, a un plus gros budget que nous et comme je te dis, nous viendrons avec beaucoup d’humilité et de respect pour cette équipe. Qui n’est pas à sa place, je pense.

Quel regard portes-tu sur le Provence Rugby aujourd’hui ?

Je pense que le club n’a pas encore trouvé sa carburation. Le club est en train de s’adapter à ce championnat, qui évolue très vite d’année en année. Il n’y a qu’à voir la Pro D2 lorsque j’étais à Aix-en-Provence et celle d’aujourd’hui. Aujourd’hui, la Pro D2 c’est le Top 16 d’il y a quelques années en arrière ! Perpignan, Biarritz, Bayonne, Lyon… Il y a beaucoup de grosses écuries et Aix à les moyens de faire partie de ces grosses écuries. Je trouve que Provence Rugby n’est pas à la place à laquelle il devrait être. Ils ne finiront pas à cette place là.

Heureux d’y revenir ce vendredi ?

Oui, j’ai gardé beaucoup d’attachement à cette ville d’Aix-en-Provence et aux personnes que j’ai eu la chance de rencontrer là-bas. C’est donc un grand plaisir, un honneur même. Je viendrai avec beaucoup d’humilité et je souhaite beaucoup de bonnes choses à Provence Rugby pour la suite. Mais j’espère aussi que Colomiers démontrera une belle image vendredi (aujourd’hui).