C’était la rentrée, hier, des portes ouvertes médicales du Provence Rugby.
Une nouvelle preuve du dynamisme du staff médical du Provence Rugby. Hier, à 17h00, les Portes Ouvertes médicales sont reparties pour un tour. Au menu : des dépistages gratuits, en médecine générale, ostéopathie et podologie, pour les joueurs de l’école de rugby. Les créneaux ont été pris d’assaut et c’est une vingtaine d’enfants qui se sont succédés sur les tables de soins habituellement destinées aux joueurs de l’équipe première.
Au sein des infrastructures du groupe professionnel, les maux de dos, de genou ou autres symptômes plus généralement liés à la croissance ont été passés en revue. Pas d’ordonnance en retour, ce n’est pas le but, mais un avis éclairé de médecins habitués à traiter la traumatologie du sport. Et des parents mieux informés.
Patrice Halimi :
« l’association sport et santé
ne doit pas être que des mots »
Ces dépistages gratuits sont beaucoup d’investissement pour le staff du Provence Rugby. Quel est l’intérêt pour le club ?
Souvent, on associe sport et santé, mais souvent c’est une phrase qui est creuse. Oui, on fait du sport et puis la santé on en parle une fois par an… Nous, on se dit que le rugby, c’est du concret, la santé doit l’être au moins autant. Bien sûr les enfants font du sport ici, bien sûr ils s’éclatent, mais nous voulons offrir, en plus, un service de santé. L’association sport et santé ne doit pas être seulement des mots, ça doit être des faits. Et aujourd’hui c’est le premier acte de cette nouvelle saison.
Tous nos joueurs peuvent consulter les médecins ?
N’importe quel joueur de l’école de rugby peut consulter. Il faut qu’ils s’inscrivent au préalable pour que cela reste organisé. Il verra ensuite un ostéopathe, un podologue, un médecin. L’idée, ce n’est pas de traiter à la place du médecin de ville, c’est juste dépister, mettre sur la route, donner des conseils…
On ne repart pas avec une ordonnance…
Exactement. Il n’y a pas d’ordonnance de délivrée, nous voulons juste faire la liaison sport-santé pour que celle-ci existe vraiment.